Dominique Gauthier
Prix du Mérite Culinaire Suisse 2024
Préparez-vous à découvrir l’univers exquis d’un Chef où chaque assiette raconte une histoire et chaque bouchée est une expérience inoubliable.
Dominique Gauthier
Prix du Mérite Culinaire Suisse 2024
La cinquième édition du Mérite Culinaire Suisse, organisée par la Fondation pour la Promotion du Goût, s’est déroulée le lundi 11 mars 2024 à Berne, au sein de l'élégant écrin du Bellevue Palace. La distinction de « Cuisinier-Chef » a été décernée par le Conseiller fédéral Guy Parmelin à Dominique Gauthier, en reconnaissance de son influence significative sur la gastronomie en Suisse.
Créé pour valoriser les talents présents sur le sol helvétique, ce prix est une célébration de l'art culinaire, du savoir-faire et du respect des produits authentiques du patrimoine régional. Il est attribué chaque année par un jury national composé de 15 experts - chefs et journalistes - issus des trois principales régions linguistiques de la Suisse.
« Recevoir ce titre est un immense honneur qui récompense un parcours marqué par le travail et la passion, mais aussi par une volonté de travailler avec des produits issus de l’agriculture locale tels que les volailles du Nant d’Avril, les légumes de Pierre Gallay à Cartigny et les agrumes magiques de Niels Rodin à Borex. », confie Dominique Gauthier.
Déjà élu « Cuisinier romand de l’année » en 2005 et « Cuisinier suisse de l’année » en 2009 par Gault&Millau, cette nouvelle décoration constitue une motivation supplémentaire pour Dominique Gauthier, l'encourageant à poursuivre sa quête vers la perfection. Il souligne l'importance cruciale de son équipe, une brigade unie de quinze personnes, avec qui il partage cette réussite en signe de gratitude pour leur engagement.
Enfin, il dédie ce titre à sa femme et ses enfants pour leur soutien apporté tout au long de sa carrière.
Dominique Gauthier
Étoilé Michelin et Magicien des Papilles
Dominique Gauthier, auréolé d’une étoile Michelin et d’un 18/20 au Gault & Millau quand il était chef du Chat Botté, a la belle cuisine chevillée à l’âme. Cette passion vient de loin.
A l’âge de 12 ans, dans son village natal de Gillonnay en Isère, il se retrouve déjà la tête dans les casseroles, celles de son oncle qui est traiteur. Ses parents tiennent un grand potager. Le papa l’amène à la chasse, à la pêche, aux champignons. La maman lui inculque le goût des beaux produits de la terre. Il rêve de devenir menuisier ou cuisinier. Il choisit vite la deuxième option.
L’amour du travail aux fourneaux, il l’acquiert tôt, à 14 ans, en apprentissage chez un homonyme - Daniel Gauthier (cela ne s’invente pas) - à l’Hôtel de France à la Côte-St-André, juste à côté de son village natal. Puis dans maintes maisons haut de gamme. Car, comme bien d’autres cuisiniers de renom, notre chef fait son parcours initiatique, son chemin de croix des grandes tables : Fernand Point à Vienne, Jo Rostang à Antibes, Georges Blanc à Vonnas ou Jacques Chibois à Cannes. D’abord apprenti, puis commis, chef de partie, sous-chef, etc. Un long périple, raide et caillouteux, où l’on apprend à ne pas compter ses heures.
Deux étapes, moins prestigieuses peut-être, mais marquantes : le mess des officiers à Lyon et l’Hôtel les Soldanelles en Savoie. A 20 ans, Dominique se retrouve sous les drapeaux et roi des fourneaux du quartier Général-Frère, où ripaillent des centaines de militaires deux fois par jour. Chaud devant. L’année suivante, il entre dans une maison familiale, chez les Dupuis à la Toussuire où, de son propre aveu, il “apprend tout ce qu’il faut savoir pour faire ce métier”.
Dominique Gauthier
L’Ascension Culinaire d’un Maestro des Saveurs
A l’aube des années 90, le voilà sous les cieux genevois, second au Chat Botté, la table de l’Hôtel Beau-Rivage.
Second puis premier. Car un beau jour de 2001, il se retrouve brusquement seul aux commandes des cuisines du palace. Toutes les cuisines. Du room service au restaurant gastronomique. Travailleur et opiniâtre, il relève les manches de son tablier. Quatre ans plus tard, le guide Gault & Millau le promeut “Cuisinier romand de l’année”. Avant de le sacrer “Cuisinier suisse de l’année 2009” avec la note royale de 18/20. Quelques mois plus tard, le guide Michelin récompense son travail d’un macaron bien mérité.
En une décennie, le jeune chef français s’est glissé dans le cénacle des plus grands de la cuisine régionale, voire fédérale. Sans fanfaronnades ni hâbleries. Il accumule les récompenses, les louanges, les fidélités. Et ne déçoit jamais.
Et puis, après 30 ans d’exquis et loyaux services, il décide qu’il est temps de quitter le palace du quai du Mont-Blanc pour se lancer dans une nouvelle aventure. Cap sur la rue du Rhône, et les murs historiques de la brasserie Bavaria où, en compagnie de l’horloger François-Paul Journe, il entame un nouveau chapitre de sa carrière gourmande. Pas de doute, c’est un phénix de la gastronomie lémanique que nous retrouvons au piano de “F.P.Journe Le Restaurant”.
Dominique Gauthier
Les Magiciens Culinaires de “F.P.Journe Le Restaurant”
L’autre pilier de cette aventure !
Sous la houlette bienveillante de Pascal Brault, directeur de salle, et avec Morgane Quétineau-Demay, assistante de Dominique Gauthier, chacun contribue à la magie qui opère ici.
Les chefs Maxime Mühlemann et Théo Cesarini, aux côtés du chef sommelier Bogdan Tand, complètent une brigade de quinze personnes passionnées.
Tout commence par une histoire. Fasciné par les saveurs, les textures et les combinaisons infinies d’ingrédients, Dominique Gauthier se lance dans des expérimentations culinaires dès son plus jeune âge.
Scampis rôtis en kadaïf, agrumes et basilic
Ce plat signature de Dominique Gauthier est une poésie culinaire.
Légèreté des scampis, délicatesse des cheveux d’ange : une danse subtile qui séduit les palais exigeants. Chaque bouchée offre un voyage exquis, un équilibre parfait entre finesse et élégance. Une expérience gastronomique qui enchante les sens et révèle l’excellence du chef.
Ravioles de lièvre, crème de châtaignes, truffe blanche d’Alba
Cette précieuse création de Dominique Gauthier est une ode à la gourmandise.
Le lièvre, délicat et succulent, s’unit harmonieusement à la subtilité de la truffe blanche, offrant une symphonie de saveurs exquises. Chaque bouchée est une expérience sensorielle raffinée, une délicate caresse gustative qui sublime chaque instant de cette dégustation inoubliable.